• Choros Comunità •

Inizia la decima settimana di quarantena per la popolazione italiana. Abbiamo compiuto il secondo complimese di questa nuova condizione. In équipe – Maria Grazia Agricola, Marianna Barbaro, Céline Schlotter e Alba Galbusera – ci siamo posti tanti quesiti: come procedere? Abbiamo avviato quel bellissimo progetto di co-produzione tra Italia e Francia. Come fare? Forse, prima, è meglio fare un piccolo passo indietro.

A ottobre del 2019 siamo stati a Parigi, ospiti di ARTA, per tenere, al fianco di Duccio Bellugi Vannuccini, lo stage De l’interview autobiographique à la création théâtrale. In quell’occasione abbiamo incontrato un gruppo numerosissimo di corsisti: tra francesi, italiani, studenti, tirocinanti e conduttori, saremo stati circa una trentina. Oggi, per ovvie ragioni, sarebbe impensabile un assembramento del genere!

In quei sette giorni di lavoro, tra biografia e maschere, abbiamo esplorato esercizi teatrali volti alle rievocazione di immagini teatrali. Funamboli, tra passato e ambizioni future, abbiamo giocato a rubarci la sedia e a scovare le connessioni segrete tra le personali concezioni dell’amore. Questa non è la prima volta che ci rechiamo ad ARTA per una formazione e si sente. Ogni volta che entriamo nel Bois de Vincennes, ci immergiamo in un’altra dimensione. L’odore del maneggio che si trova di fronte ad ARTA, è una di quelle cose che ti suggeriscono che sei arrivato in un luogo dove sei già stato, che ti è percettivamente familiare. 

A Parigi ci eravamo stati altre due volte. La prima, il 30 e il 31 gennaio 2018, per l’evento-seminario Récits et mises en jeu des histoires vécues  organizzato da Jean-François Dusigne – Université Paris 8 e Duccio Bellugi Vannuccini – Théâtre du Soleil (qui il programma completo). In quell’occasione Choròs è intervenuta all’interno di questo seminario internazionale a fianco di altri progetti teatrali con la possibilità di presentare, in una forma prima teorica e poi pratica, la propria metodologia di lavoro all’interno del territorio di Barriera di Milano. La seconda, invece, ci siamo recati ad ARTA dal 17 al 23 settembre 2018 per prendere parte alla settimana di incontri internazionali Récits et mises en jeu des histoires vécues. All’interno di questo evento abbiamo avuto la possibilità di presentare, nella sala prove del Théâtre du Soleil, Il tempio delle nostre fragilità e di tenere, una giornata aperta di laboratorio sulla metodologia di Teatrocomunità. In questa occasione ci raggiunsero molte persone conosciute quasi 9 mesi prima, presso l’Université Paris 8. 

Eccoci, esattamente un anno dopo, di nuovo ad ARTA. Per la prima volta, però, siamo all’interno di una programmazione al fianco di grandi maestri internazionali della tradizione dell’attore e proponiamo un corso completo sulla metodologia di Teatrocomunità. La presenza di Duccio all’interno dei discorsi attorno alla metodologia di Choròs, ormai, ha un suono familiare. Non ci sembra più possibile, date le stagioni passate, così fruttuose e intense, rinunciare alle sessioni di lavoro in sua presenza.

La neuvième semaine de confinement commence pour la population italienne. Nous avons fêté nos deux mois de cette nouvelle condition. Pendant nos réunions d’équipe – Maria Grazia Agricola, Marianna Barbaro, Céline Schlotter et Alba Galbusera – nous nous sommes beaucoup interrogés: comment continuer? Nous avons débuté ce très beau projet de coproduction entre France et Italie. Comment faire? Mais avant de continuer, faisons un pas en arrière. 

Octobre 2019. Nous étions à Paris, invités par ARTA, pour animer, aux côtés de Duccio Bellugi Vannuccini, le stage De l’interview autobiographique à la création théâtrale. Là, nous avons rencontré un groupe formé de nombreux participants: entre les français, les italiens, les étudiants, les stagiaires, et les animateurs, nous étions une trentaine. Aujourd’hui, pour des raisons évidentes, un tel rassemblement de personnes serait impensable!

Pendant toute une semaine, passant de la biographie au travail avec les masques, nous avons exploré différents exercices destinés à l’évocation d’images théâtrales. Comme des funambules, entre passé et ambitions futures, nous avons joué à nous dérober des chaises et à dénicher des connexions secrètes entre nos conceptions personnelles de l’amour. Ce n’était pas la première fois que nous nous rendions à ARTA pour une formation et cela se sentait. A chaque fois que nous entrons dans le bois de Vincennes, nous nous immergeons dans une autre dimension. L’odeur du centre équestre qui se trouve en face d’ARTA fait partie de ces choses qui te font comprendre que tu es arrivé dans un lieux où tu as déjà été, un lieux perceptivement familier.

Nous étions allés déjà deux fois à Paris. La première, le 30 et 31 janvier 2018, pour les journées d’études Récits et mises en jeu des histoires vécues  organisées par Jean-François Dusigne – Université Paris 8 et Duccio Bellugi Vannuccini – Théâtre du Soleil (ici le programme complet). Choròs est intervenue dans le cadre de ce séminaire international aux côtés d’autres projets théâtraux pour présenter, d’abord de manière théorique puis pratique, sa méthodologie de travail. La deuxième fois, nous nous sommes rendus à ARTA du 17 au 23 septembre 2018 pour prendre part à une semaine de rencontres internationales Récits et mises en jeu des histoires vécues. Dans le cadre de ce projet, nous avons eu la possibilité de présenter, dans la salle de répétition du Théâtre du Soleil,  le spectacle Il tempio delle nostre fragilità et d’animer une journée d’atelier consacrée à la méthodologie de Teatrocomunità. De nombreuses personnes ayant assisté à notre intervention neuf mois plus tôt à Paris 8 ont participé à cette journée.

Et une année plus tard, nous voilà de nouveau à ARTA. Et pour la première fois, nous sommes à l’intérieur d’une programmation formative aux côtés de grands maîtres internationaux de la tradition de l’acteur où nous proposons une formation plus complète et articulée sur notre méthodologie de travail. Le nom de Duccio Bellugi Vannuccini au sein des discours concernant notre démarche sonne désormais familier et il ne nous semble plus possible, au vu des saisons passées de manière si fructueuse et intense, de renoncer aux sessions de travail en sa présence.